Le plastique en quelques chiffres ça donne quoi ?
- Près de 8 millions de tonnes finissent dans la mer tous les ans.
- Pas loin de 230.000 tonnes de plastique finissent chaque année dans la méditerranée.
- D’ici 2030, 104 millions de tonnes de matières plastiques vont infiltrer nos écosystèmes si nous ne changeons pas nos modes de consommation.
- Si la consommation n’évolue pas, on estime à 12 milliards de tonnes de déchets plastiques jonchés dans les décharges ainsi qu’en pleine nature en 2050.
- 9 milliards de tonnes de plastique ont déjà été produites. Sur cette quantité, 9% seulement ont été recyclés (810 millions de tonnes) contre 12% incinérés (1,08 million de tonnes).
- Environ 5.000 milliards de sacs en plastique sont utilisés par an dans le monde (approximativement 10 millions/minute). Et son recyclage est aujourd’hui encore plus qu’approximatif.
Quels sont les problèmes liés au plastique ?
1) L’ampleur du problème
Le plastique a beaucoup d’avantages. C’est logique qu’il ait été choisi il y a quelques années comme « la solution ». En effet, le plastique n’est pas cher, il est léger et, qui plus est, il est assez simple à produire. Par contre, les conséquences de ce choix sont dramatiques.
D’après un rapport de l’ONU, nous sommes déjà actuellement incapables de faire face à cette pollution. Cependant, il est projeté que la production de plastique va encore augmenter dans le courant des 10 – 15 prochaines années.
Dans ce même rapport de l’ONU, il est noté : « […] l’ampleur du défi est décourageante […] ». Et pour cause, depuis les années 50, la production a connu un boum. Au point même de dépasser la production de toutes les autres matières.
Une grande partie du plastique produit est à usage unique. L’enjeu dans cette problématique n’est pas de bannir purement et simplement le plastique. En effet, le plastique à usage unique, ceux qui sortent du - circuit de recyclage - constituent le cœur du problème. Cependant, l’utilisation de plastique ne disparaîtra jamais, ce n’est ni possible ni souhaitable. Le plastique réutilisable, recyclé et recyclable peut s’avérer plus écologique que d’autres matières. Tout dépend de l’utilisation. Cela n’empêche que les alternatives sont indispensables pour une consommation raisonnée.
Le problème s’étend aussi plus loin. Il s’agit avant tout d’un problème économique. La lenteur des différents secteurs, entreprises, gouvernement et bien d’autres, n’est que le reflet de la difficulté financière de « l’abandon » ou la « limitation » du plastique. En effet, notre société tout comme le plastique se sont très fortement développés depuis les années 50. Le plastique s’est développé autour de la société et la société s’est développée autour du plastique. Trouver des alternatives au plastique c’est prendre des changements profonds de notre société qui vont impliquer des investissements colossaux et pas uniquement d’un point de vue financier. La compétitivité recherchée par tous empêche tout un chacun de pouvoir trouver des solutions à sa propre échelle.
2) La nature, une décharge ?
La deuxième problématique principale du plastique est celle liée à ses déchets. En effet, la gestion des déchets plastiques laisse à désirer. Même si des avancées tendent à être faites, ce ne sont actuellement que des petites gouttes d’eau dans l’océan. Comme les chiffres en début de cet article le montrent, beaucoup de plastiques se retrouvent dans l’environnement.
Il arrive que les déchets soient directement versés dans nos rivières, fleuves et autres canaux. Mais il arrive encore plus souvent que des décharges se situent sur des plages, il ne suffit alors que d’attendre pour que les déchets plastiques ne soient engloutis par la mer.
La plupart des déchets finissent dans les océans. Le vent et les courants des ruisseaux et autres fleuves les y amènent inévitablement.
Nos océans comptent beaucoup de déchets qui ont des impacts immenses sur la faune sous-marine. Vous vous doutez bien que ces déchets ne sont pas composés que de plastique. Cependant, vous doutiez-vous que 80% de ces déchets étaient des déchets plastiques ? De plus, dans ces 80%, 50% (c’est-à-dire 40% des déchets totaux de nos océans), sont composés de plastiques à usages uniques tels que : gobelets, touillettes, pailles, bouteilles, tampons & serviettes hygiéniques, sacs en plastique, masques buccaux, et bien d’autres...
3) La vie et la santé humaine
Manger une carte bancaire ça vous tente? Le plastique contient des substances cancérigènes. Les contenants en plastique alimentaire laissent des résidus sur ce que nous mangeons. Saviez-vous que les dates de péremption de bon nombre d’aliments doivent être avancées à cause de leur emballage plastique ? D’ailleurs, d’après une étude australienne, diffusée par WWF, l’humain ingère 5 grammes de plastique quotidiennement, l’équivalent d’une carte bancaire… Le plastique a aussi un impact sur ce qui se trouve dans nos assiettes. La pollution plastique s’immisce dans la chaîne alimentaire au point que nous ingérons des particules de plastique sans le savoir. Aujourd’hui les particules ne représentent pas un grand danger pour la santé humaine en tant que telle, car elles sont encore à l’état de particules micro plastique. Ces dernières ne rentrent pas encore au sein des organes humains. Cependant, les spécialistes sont unanimes, elles vont se transformer en particules nano plastiques. Ces dernières vont être dramatiques pour la santé humaine. Leur accumulation va provoquer des dommages irréversibles.Cette lutte a à cœur de défendre aussi les inégalités face à cette pollution. Elle est considérée comme une “injustice environnementale”. Pour plus de détails concernant cela, rendez-vous sur la page « La pollution plastique, une injustice environnementale pour les communautés vulnérables (ONU) » du site de l’ONU.
Quelles sont les conséquences du plastique sur l’environnement
Commençons par le commencement : la production de plastique. Il est issu… du pétrole. Ce sont les usines pétrochimiques qui le fabriquent. L’utilisation du pétrole est une autre problématique liée à l'environnement, mais nous n’entrerons pas dans ce débat dans cet article.
Depuis quelques années nous avons l’immense malchance d’avoir un continent supplémentaire: le 7e ! Il s’étend sur près d’1,6 million de km² dans le pacifique. Il est composé en grande majorité de plastiques.
Lançons une petite devinette : Qu’est-ce qui prend plus de 4 siècles à se dégrader ? Nous avons nommé : le plastique ! Notre 7e continent auto construit de détritus plastiques ne disparaîtra que dans plus de 400 ans si nous arrêtions de l’alimenter maintenant.
Le plastique a une incidence considérable sur la faune et la flore. Qu’elle soit sous-marine ou terrestre. Au point même que le programme des Nations Unies a entériné dans son programme : « la question du plastique dans l’océan » dans sa liste des 6 urgences environnementales les plus préoccupantes.
La matière plastique favorise aussi la prolifération d’organismes invasifs. Les bactéries se regroupent sur celle-ci. Ces dernières représentent des menaces considérables quant à l’équilibre des écosystèmes.
N’oublions pas non plus la pollution de l’eau par action chimique. Même si elle est encore extrêmement difficile à identifier sur le long terme, le fait de retrouver des particules de plastique dans la quasi-totalité des eaux consommées par l’être humain est un indicateur interpellant. Et quand on vous dit dans presque toutes, ça veut dire même dans l’eau du robinet.
Ce n’est évidemment et malheureusement pas une liste exhaustive des désagréments, un article ne serait pas assez long.
Le plastique dans l’alimentation pour chien
Vous l’aurez remarqué dans n’importe quelle animalerie ou même n’importe quelle surface commerciale offrant de l'alimentation pour chien: le plastique prédomine. Nous utilisons carton 100% recyclé et recyclable chez Colonel Gustave parce que la qualité et l’écologie sont au cœur de notre projet.
Quelles sont les alternatives ?
Nous avons constitué pour vous une liste de conseils pour limiter notre impact écologique par la consommation de plastique.
- Préférer ramasser les déjections de votre chien avec un sac à excréments biodégradable plutôt qu'en plastique.
- Évitez les objets en plastiques à usage unique, la plupart existent en bois ou encore en carton.
- Les poils de vos chiens sont compostables: inutile d'encombrer vos sacs poubelles.
- Les emballages consignés sont écologiques en plus d’être économiques.
- Tournez-vous vers le vrac avec si possible vos propres contenants.
- Utilisez une gourde pour éviter les bouteilles en plastique.
- Préférez conserver vos aliments dans des bocaux en verre.
- Évitez les sachets en plastique préférez ceux en tissu.
- Tournez-vous vers de l’ameublement en bois.
- Ranger dans des boîtes : oui, mais en carton!
Le plastique dans le petfood ?
Si on totalise le nombre de chiens & chats, ils seraient près d’un milliard sur la planète. La quasi-totalité des aliments pour chiens et chats disponibles sur le marché sont emballés dans des sachets plastiques. Comme quoi, chaque action nous aidera à rendre notre monde plus propre et notre mission consiste en partie à réduire au maximum celle de nos amis à 4 pattes tout en les gardant en pleine santé.
Notre projet ?
« Nourrir votre chien de la meilleure des manières tout en préservant la planète sur laquelle il gambade, c‘est ça notre projet ».
Nous avons relevé ce challenge en ne proposant que deux types de conditionnement: des croquettes pour chien en vrac ou des croquettes emballées dans des cartons 100% recyclables. En plus de limiter les émissions CO2 en se fournissant en ingrédients dans un rayon de 160 km, on ne veut pas laisser une miette de notre passage en n’utilisant uniquement des conditionnements respectueux de l’environnement :-)
N’hésitez pas à vous rendre sur la page « La mission » pour plus de détails.
Comment le réalise-t-on ?
Passons à côté de l’aspect local, sans céréales, 100% naturel et composé de viande fraîche pour parler de l’aspect responsable. Car c’est bien lui qui nous intéresse dans cet article.
C’est simple, notre packaging est composé de papier fabriqué à partir de matière compostables et doublé d'un léger coating en amidon végétal, pour préserver au mieux les délicieuses croquettes Colonel Gustave : n'oubliez pas de le jeter dans la poubelle papier après utilisation, il sera ensuite recyclé :-)
De plus, nos croquettes super premium sont disponibles en vrac pour une planète plus propre. Car oui, ce sont des croquettes super premium. Nous ne faisons pas de compromis ni sur l’écologie, ni sur la qualité.
Utilisons-nous du plastique ?
Comme nous le montrent les graphiques ci-dessus, 39,4% du plastique aujourd’hui est utilisé pour les emballages et seulement 26% de celui-ci est recyclé.
Nous avons donc décidé de bannir les emballages plastiques à usage unique. C’est pour cela que nous avons développé notre packaging en carton. Cependant pour rendre les délicieuses croquettes Colonel Gustave disponibles en vrac, le plastique réutilisé, réutilisable et recyclable s’est avéré la meilleure solution. En effet, nos fûts pour le vrac sont en plastique et sont réutilisés puisqu’ils sont issus de l’industrie alimentaire.
Nous proposons aussi des seaux en plastique comme contenant pour nos croquettes en vrac. Pourquoi le choix du plastique ? Parce que le plastique réutilisable est plus propre que la plupart des emballages à usage unique. Il peut être réutilisé de nombreuses fois et même servir à d’autres utilisations si vous le désirez.
Donnez de l'air à votre chien
Le combat pour une consommation durable, saine et de qualité n’est pas de tout repos. Nous devons nous serrer les coudes pour arriver à nos fins. Chez Colonel Gustave nous mettons tout en place pour offrir à tout le monde une possibilité de consommer mieux. La consommation de demain c’est ensemble qu’on arrivera à la rendre saine!
Si la santé de votre chien et l’écologie font partie de vos préoccupations (ce dont je ne doute pas si vous avez lu jusqu’ici), vous êtes au bon endroit! Chez Colonel Gustave, on ne fait pas de compromis. Choisir nos croquettes c’est avant tout faire plaisir à son chien, mais c’est aussi faire un geste pour notre magnifique planète qui en a tant besoin.